Evil Fruit Chapitre XVIII

Chapitre XVIII : COMPLOT

Cela faisait maintenant un bon quart d’heure que l’équipage du Annbonny arpentait toute la ville au sujet des pierres mais aucun habitant ne semblait savoir quelque chose là dessus…
Tout les trois décidèrent donc d’aller faire un tour à l’auberge.
Celle-ci était somme tout assez calme depuis le départ des personnes paraissant être membres de l’équipage de Quatro.

Aubergiste : Bonjour, bienvenue au Cook County, la meilleure auberge de la ville. Ce sera quoi pour vous ?
Edward : Plein de viande…
Alexia : Pareil…
Elie : Moi je vais aux toilettes…

Ed et Al ne dirent rien, trop occupés à passer commande. Elie se sentait un peu mise à l’écart depuis quelques temps. La vie de pirate n’était pas fait pour elle. Elle avait toujours désiré entrer dans la marine jusqu'à ce maudit jour où Stark s’était immiscé dans le petit village de Red. Elle avait dû abandonner son rêve de toujours pour rentrer dans la piraterie, tout cela par pure amitié pour Alexia.
Être obligé de devenir l’ennemie de la marine ne lui avait jamais traversé l’esprit, mais c’était trop tard maintenant qu’elle avait une prime.

Elie : Pirate… Et dire que j’avais toujours pensé qu’ils étaient des bandits de la pire espèce. Al, c’est grâce à toi que j’ai changé d’avis à leur sujet. Et puis on a rencontré Shanks… Mais est-ce que je resterais pirate dès que l’on aura récupéré toutes les pierres ? Qu’est-ce que je gagnerais à rester un pirate ?
Je me demande si Kadja n’as pas raison de partir avant qu’il ne soit catalogué dans cette catégorie…
Garçonnet :*tirant le manteau de Elie* M’dame, m’dame !
Elie : Heu oui ? Qu’est-ce que tu me veux ?
Garçonnet : J’vous aie vue avec monsieur Dalton. Vous allez le revoir ?
Elie : Yes, il doit nous emmener dans une autre ville après.
Garçonnet : Vous pouvez lui dire merci. C’est parce qu’il à remplacé le méchant monsieur Wapol grâce aux pirates.
Elie : Grâce aux pirates !?

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Hôpital Hiluluk :

Docteur : Intoxication alimentaire ! Mais qu’est-ce que vous avez bien pu manger pour être dans un état pareil monsieur Cartouche !
Galcian : Je ne vois pas non plus docteur Carter. Pourtant il ne mange que des aliments sains… Des rognons de première qualité !

Le Docteur Carter et Cartouche regardèrent Galcian d’un œil accusateur sans que celui-ci comprenne bien de quoi il en ressortait.

Carter : Je vais vous envoyer l’infirmière Hataway pour vous faire un lavage d’estomac. Cela ne prendras que quelques heures.
Galcian : Bien pendant ce temps, je vais faire un petit tour… Une intuition…

Galcian ressorti de la salle et se dirigea vers l’allée principale où se trouvait l’accueil. Cherchant Reddy du regard, il vit que celui-ci était installé devant la machine à café, observant Cujo et les deux hommes masqués qui s’étaient assis dans la salle d’attente. Soufflant un peu, il se tint le bras gauche, le frictionnant, puis s’assit à coté du grand blond.

Galcian : Pfiou ! Et dire qu’on est en été sur cette île… Il faut au moins vingt degrés sous zéro. Mes rhumatismes me reprennent.* se tourne vers Cujo* Et vous, vous pensez qu’il fait combien ?
Cujo : En été par ici, il fait toujours moins quinze. C’est encore un beau temps.
Galcian : On ne se serait pas déjà croisés ? Votre visage me paraît familier.
Cujo : Impossible, c’est la première fois que je viens sur cette île. Je suis Marchand et je suis en voyage d’affaires sur un navire. Excusez-moi…

Cujo se releva et se dirigea vers la machine à café où se tenaient Ebony et Reddy. Galcian resta perplexe suite à la conversation qu’il eu avec l’homme. Lui qui disait être arrivé ici pour la première fois, avait dit qu’il faisait toujours -15 à cette période de l’année. Désormais, le visage et le nom de Cujo lui revinrent en mémoire…

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Appartements du Docteur Kureha :

Dalton : Veuillez m’excuser, mon attitude a dû vous paraître étrange, mais vous lui ressemblez tellement…
Ziggy : Ce n’est rien… Comme ça, vous avez connu mon père ?
Dalton : Oh ! J’était encore un tout jeune garçon. Notre bon roi Willem gouvernait alors. C’était un bon roi…
Kureha : Et un sacré roublard ! Tenez, buvez un coup.
Ziggy : Pas soif…
Kureha : Boit ! C’est un ordre de ton médecin ! A moins que tu ne veuilles que je t’opère…*Sort un scalpel et l’envoie se planter à quelques centimètres du cou du jeune homme* Maintenant boit…
Dalton : Faites ce qu’elle vous demande sans poser de question. Ne vous en faites pas, elle est toujours comme ça… Hum ! Je sens une bonne odeur de fleur dans cette pièce.

La dernière remarque de Dalton disparut dans l’air, personne n’y faisant attention pour le moment.

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Salle d’attente :

Evony : Saluuuuuuut vous !

Galcian sortit de ses pensées en entendant la voix toute mielleuse de la jeune femme. Après s’être entichée des docteur Benton, Carter et Kovac sans grand succès, elle semblait avoir décidé d’abandonner les médecins pour un colonel de la marine incognito.

Galcian : *ajustant sa cravate* Hum ! Oui, qu’est-ce que vous voulez ?
Evony : *s’asseyant tout contre le « loup blanc »* Vous m’avez bien l’air seul. Vous avez une petite amie ?
Galcian : *Passant de Blanc à rouge écarlate* Non, pas le temps…
Evony : C’est bien domaaaage ! Je vous intéresse ?*se serre contre le torse du colonel* Parce que vous m’intéressez !

Galcian n’eu pas le temps de repousser les avances de la jeune femme que celle-ci fit un vol plané à l’autres bout de la pièce dans les bras du Docteur Ross. Ebony lui avait flanqué un puissant coup de marteau de 100 tonnes en pleine tête. La jeune femme noire jeta ensuite son marteau derrière elle comme s’il s’agissait d’un mouchoir jetable, lequel fut réceptionné par la tête d’un patient enturbanné d’un bandage.

Ebony : Maman aurait honte de toi Evony… Désolé monsieur qu’elle vous ait dérangé, mais elle a toujours fait ça avec les hommes. Et lâche ce Docteur aussi !
Ross : Mais ce n’est pas si grave.
Evony : *clin d’œil* Merci beau gosse.
Ebony : Ne l’encouragez pas !

Evony fit tiré des bras de Ross qui se releva tout en lui faisant signe de la main. S’en suivit par la suite une petite discussion entre les deux sœurs avant qu’Ebony ne repartes vers la machine à café.
Elle mit une pièce dans le distributeur et commença à le boire. Galcian, se remit de ses émotions et retourna à ses pensées tandis que la jeune fille blanche se remis en chasse.

Cujo : *chuchotant à Ebony*Alors, a-t-elle trouvé quelque chose ?
Ebony : Ma petite sœur est la reine des pickpockets, elle trouve toujours quelque chose…
Cujo : Fu fu fu fu ! Si je ne vous connaissais pas si bien, je jurerais que vous jouiez la comédie.
Ebony : Si seulement c’était vrai, mais je suis toujours obligée de la surveiller. Regarde-la. Déjà en train d’importuner quelqu’un.
Cujo : Bon passe aux choses sérieuses. Qu’avez-vous trouvé.

Ebony sorti d’une de ses poches un petit papier bleuté et l’ouvrit discrètement. Celui-ci était assez petit et plastifié et l’on pouvait voir le symbole de la marine en en-tête.

Ebony : C’est la première fois que je tiens une accréditation de la marine. Celle d’un colonel en plus…
Cujo : Colonel Galcian… Déjà entendu ce nom.
Ebony : Que comptes-tu faire à son sujet ?
Cujo : Rien, il mourra en même temps que les autres. S’il est ici incognito, c’est que le Q.G. de la marine n’est sans doute pas au courant de l’endroit ou il se trouve. Tuons le rapidement, lui et ses hommes et ils n’auront ainsi jamais atteins cette île.
Ebony : Je me charge d’informer l’équipage par pigeon. Est-ce que nous devons le dire à nos commanditaires ?
Cujo : Inutile, cela ne les concerne pas. Débarrassons-nous juste des témoins. Ce pays va bientôt récupérer un souverain…

C'est pas mal !