Evil Fruit Chapitre VII

Chapitre VII : Opération sauvetage

Cela faisait trois bonnes heures que le frêle esquif voguait sur l’eau et le Q.G. de Caracoa était enfin visible. C’était une tour possédant en son sommet une statue en forme de loup, symbole du 316ème régiment et de son colonel.

Elie : Ed. On est presque arrivés. La base de Caracao est droit devant. Je ne connais pas le nom de leur colonel mais on le surnomme le « loup blanc ».
Ed : « Loup blanc », « Alchimiste », il faut vraiment que je me trouve un surnom cool pour un pirate. C’est ça qui me manque.
Elie : Met de coté tes histoires de pirates. ET RETIRES-MOI CE BANDEAU RIDICULE ! Tu veux qu’on se fasse prendre dès notre arrivée ou Quoi ?*Frappe l’épaule gauche de son frère*
Ed : AIHEU !!! J’ai encore mal là. T’as oublié que Maverik ma donné une sacrée cicatrice de ce coté.
Elie : Espèce de douillet ! Tu ne te plaignais pas autant quand il te l’a charcuté ton bras.
Ed : Parles pour toi ! T’as juste reçu un coup de coude.
Elie : T’avait peut-être pas remarqué mais il avait des genouillères et des coudières sous ses vêtements ! Et en métal sûrement, ça fait un mal de chien quand on te frappe violement avec ça. J’avais l’impression que mes os et mes muscles vibraient.
Ed : Bon, on reparlera de ça plus tard, on est arrivés.

Le frère et la soeur accostèrent enfin l’île de Caracoa. Après avoir amarré leur petit bateau, ils se présentèrent à l’entrée.
Le Q.G. était entouré de remparts sur lesquels étaient disposés des barbelés. La porte d’entrée était quand à elle assez imposante. Il n’y avait qu’un seul garde à l’entrée et il faisait face au mur.

Ed : *donne une grosse tape dans le dos du garde qui se cogne le visage contre le mur* SALUT ! On vient pour s’engager !!! J’suis Ed et elle c’est Elie.
Garde : NON MAIS VOUS ÊTES FOUS !!!! * Referme sa braguette puis sort un mouchoir pour s’essuyer les mains* Vous avez failli me tuer !!!

Le garde se retourna. C’était quelqu’un qui avait un visage bizarre qui n’inspirait pas la sympathie. Il avait même l’air ridicule avec sa casquette aux oreilles rondes et sa drôle de moustache de souris.

Garde : Vous savez qui je suis ?! Le colonel Nezumi !
Ed : Si t’est vraiment colonel, pourquoi t’est habillé en matelot ?
Elie : Encore un qui s’y croit !
Nezumi : Une petite histoire de corruption, rien de grave. Vous voulez quoi ?
Elie : On vient s’engager. Vous pouvez nous indiquer le bureau des inscriptions ?
Nezumi : Vous avez de la chance, c’est moi qui m’en occupe après mon poste. Tiens ! Voilà mon remplaçant. Suivez-moi.

La grande porte s’ouvrit. Elie et Edward suivaient Nézumi dans la cour. On pouvait voir quelques soldats faire des pompes et d’autres s’entraîner au maniement du sabre, tandis que deux gars s’occupaient de la corvée de patates.

Nezumi: Normalement, les nouveaux sont de corvée le premier mois en alternance avec les cours.
Elie : Pff ! Je vais galérer pendant un temps avec ça ? Y’a intérêt que le mois passe le plus vite possible.
Ed : T’auras qu’à inventer une nouvelle technique : le patata slash ! Pratique, il permet d’éplucher les pommes de terres et de les découper en cubes en deux coups de cuillère à pot !
Nezumi : Si vous voulez, je peux m’arranger pour vous éviter la corvée. Vous n’aurez qu’à me donner vos soldes des trois mois à venir ! KI KI KI KI KI !! Voilà, c’est le bureau.

Ils rentrèrent dans le bureau et prirent une chaise. Nezumi sorti deux formulaires assez volumineux.

Nezumi : Voilà ! Vous remplissez tout ça et vous signez là, là et là. Après je vous prends vos empreintes pour vérifier que vous n’êtes pas des pirates et vous n’avez plus qu’à attendre cinq mois pour recevoir un courrier par mouette postale.
Elie : Tout ça ?! Mais c’est trop long ?! Et, il est marqué quoi là ?!
Nezumi : Où ça ?! Je ne vois rien ?
Elie : Là ! Regardez !

Nezumi se leva de son siège et regarda par-dessus l’épaule de la jeune fille. Celle-ci fit signe à Ed qui assomma l’ex-colonel.

Elie : Voilà qui est fait ! Ed, remet le bien droit sur son fauteuil, moi je baisse les stores. On suit notre plan. Tu es sûr que tu vas pouvoir le faire ?
Ed : EH ! Je maîtrise mes pouvoirs et puis, je suis un artiste moi ! C’est pas comme tes gribouillis. *fait craquer ses doigts* Alors, je vais faire deux chefs d’œuvre : CRYSTAL FACTORY : STATUE!!!

Les bras d’Ed se cristallisèrent et il créa des statues, répliques assez sommaires de lui-même et de sa sœur.

Ed : Et voilà ! Trop fort non ?*pose de frimeur* J’suis une bête !
Elie: Rectification ! Retire le « une » de ta phrase, ça sonneras plus juste *Ed deviens pensif*Et puis, pour tes sculptures, j’aurais fait mieux que toi. M’enfin, avec les stores baissés, ça feras illusion.
Ed : Bon, on arrête le blabla et on va sauver Al. Elle doit pas être loin... T’as le plan ?
Elie : Oui, celui que j’ai récupéré chez moi. Je l’avais pour reconnaître les lieux et ne pas me perdre dès ma première journée ici Bon ! *déplie le plan et montre les cellules* Il faut qu’on aille au troisième étage. Il doit y avoir une fenêtre pas loin. Je compte encore sur toi.
Ed : *craquant ses poings* T’inquiète, je vais te montrer l’étendue de mes pouvoirs.


Elie et Edward étaient enfin arrivés sous la fenêtre qui les intéressait. Le seul fait d’essayer de passer inaperçu était un sport olympique, dû en grande partie à cause du futur pirate. Celui-ci en avait assez de devoir se cacher et voulait se battre contre les matelots de passages pour se faire la main. Il avait fallut toute la « force de persuasion » de sa soeur pour l’en empêcher.

Elie : Dépêches-toi ! On n’a pas beaucoup de temps avant que le garde revienne faire sa ronde !
Ed: *avec une multitude de contusions* C’est bon, pas besoin de le dire si fort. J’arrive !*se place sous la fenêtre et regarde des deux cotés* C’est parti mon kiki : CRYTAL FACTORY : LADDER !!* une échelle de cristal apparaît* Voilà, elle sera aussi solide qu’une vrai. Vas-y en premier Elie, je te suis.

Elie, bien que pas très rassurée, voire même pas rassurée du tout, grimpa la première. Elle fut surprise de voir que la construction de son frère était en effet aussi solide qu’une vraie échelle. Elle se demanda comment il avait bien pu apprendre à maîtriser en quelques heures son pouvoir.
Arrivée à la fenêtre, elle regarda discrètement au travers et vit deux matelots qui discutaient.

Matelot 1 : T’as entendu parler de la nouvelle prisonnière ? Il parait que c’est un dangereux pirate recherchée depuis douze ans.
Matelot 2 :Ouais. Son avis de recherche a été créé alors qu’elle n’avait que 8 ans. Elle est l’une des pirates les plus jeune à avoir été fichée avec la célèbre Nico Robin.
Matelot 1 : C’est vrai ?! Et elle deviens quoi cette Nico Robin ?
Matelot 2 : Portée disparue depuis plus de deux ans. Mais, si on en revenait à celle qui est là. Le colonel Galcian semble la connaître. Tu crois qu’il l’a déjà rencontrée ?
Matelot 1 : Sûrement ! Mais tu sais que le colonel était dans un des services du gouvernement avant. Peut-être que ça vient de là…
Matelot 2 : Allez, on y va sinon on va encore être de corvée.

Les deux hommes s’en allèrent, laissant le champ libre à Elie qui rentra. Ed fit disparaître l’échelle en l’absorbant.
Après quelques minutes, les deux intrus arrivèrent enfin près de la prison qui n’était bizarrement pas surveillée. En fait, c’était l’heure de la soupe d’après l’horloge interne d’Ed

Le ventre d’Ed : Gruuuuuummmmmmllllllllll !!!!!!!!
Elie : Mais tu vas arrêter oui ! On va se faire repérer avec tes gargouillis ! T’as mangé y a pas si longtemps en plus !
Ed : Ben quoi ? Quand on a faim, il faut manger !*sors une barre au chocolat* Je t’avais dit qu’on aurait dû faire un détour par les cuisines.
Elie : Chut ! J’entend des voix derrière la porte *entrouvre discrètement la porte* Je vois Al ! Et elle n’est pas seule…


Cartouche : Alors ma chère, êtes vous disposée à répondre au colonel ? Vos ondes négatives brouillent mon karma et je n’en peux plus.
Al : *habillée d’une tenue de prisonnier rayée jaune et noir* Sûrement pas. Je le connais trop bien. N’est-ce pas Alexandro P. Galcian ?

Elie voyait parfaitement Cartouche et Alexia, mais le colonel était trop près de la porte pour être visible.

Galcian : Justement, c’est parce que l’on se connaît trop bien que tu peux m’appeler Alexandro, ex-chef du Cypher Pol N°8 !!

C'est pas mal !

c'est pas mal !